Le 17 mai 2025, la scène rap française est frappée d’effroi : Werenoi, dont le vrai nom était Jérémy Bana Owona, s’éteint brusquement à Paris à seulement 31 ans, en pleine gloire après avoir dominé les ventes d’albums en 2023 et 2024.
Si son producteur « Babs » a confirmé la disparition via un message poignant sur X, la véritable cause de son décès reste entourée de zones d’ombre : certains médias évoquent une défaillance cardiaque, d’autres un arrêt cardio-respiratoire, tandis que l’entourage se montre discret. Cet article se propose d’analyser point par point les éléments connus et les rumeurs, pour tenter d’y voir plus clair.
Un décès confirmé mais non expliqué
Annoncée par son producteur dans la matinée du 17 mai, la mort de Werenoi a d’abord été rapportée par Le Monde, qui confirme son arrêt à l’hôpital parisien après une « détérioration soudaine de sa santé ». De son côté, L’Internaute rappelle que, jusqu’à présent, « on ne connaît pas encore les causes exactes de son décès » , tandis que El País note l’absence de détails officiels, malgré la stature du rappeur comme « l’artiste le plus vendu en France ».
Premières indications : défaillance cardiaque ou arrêt cardio-respiratoire ?
Dès l’annonce, des sources spécialisées ont évoqué une « défaillance cardiaque » comme cause probable du décès. Le tabloïd The Sun, citant le site ChartsInFrance, précise que Werenoi aurait subi un arrêt cardio-respiratoire, nécessitant son transfert en urgence à l’hôpital, où il n’a pas pu être réanimé. Cette version concorde avec les témoignages d’ambulanciers rapportés par BFMTV, qui confirment une hospitalisation dans la nuit du samedi 17 mai.
Les rumeurs et la discrétion de l’entourage
Sur les réseaux sociaux, l’émotion s’est mêlée aux spéculations : un post Facebook secouait la toile en suggérant un lien entre son décès et une vaccination, sans aucune preuve. Par ailleurs, Huffington Post rappelle qu’il avait dû décliner sa présence aux Flammes 2025 pour « problèmes de santé » quelques jours avant sa mort, alimentant les théories d’un malaise préexistent. Face à ces allégations, ni la famille ni le label n’ont souhaité communiquer, privilégiant la discrétion.
Les complications médicales derrière sa disparition brutale
Contrairement aux premières rumeurs qui circulaient, la mort de WeRenoi résulte d’un enchaînement dramatique de complications médicales liées à un diabète méconnu du grand public. L’artiste a été victime d’une violente crise d’hyperglycémie qui l’a conduit d’urgence à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Ce premier incident a rapidement dégénéré en acidocétose diabétique, puis en hyperkaliémie (excès de potassium dans le sang). Cette situation critique a provoqué un premier arrêt cardiaque en milieu d’après-midi le vendredi 16 mai, duquel les médecins sont parvenus à le réanimer. Cependant, l’état du rappeur a continué de se détériorer avec l’apparition d’un syndrome de défibrination, entraînant la formation de caillots sanguins et des hémorragies altérant son flux sanguin, notamment rénal.
Malgré les efforts des équipes médicales, WeRenoi a succombé à un second arrêt cardiaque vers 5h30 du matin le samedi 17 mai, mettant brutalement fin à la carrière d’un artiste qui avait révolutionné le paysage musical français.
Conclusion
À ce jour, seule certitude : le cœur meurtri de la communauté rap pleure l’un de ses artisans les plus authentiques. Tant que les autorités médicales n’auront pas rendu public un rapport post-mortem, la « véritable cause » du décès de Werenoi restera sujette à interprétation. Reste l’héritage musical : ses textes crient encore la vie et la rue, rappelant que, derrière l’image de star, battait un cœur vulnérable.
Article rédigé pour Sultan.fr, site spécialiste de la mode urbaine, afin de faire la lumière sur la fin tragique de l’une des voix les plus charismatiques de sa génération.
